Voici quatre ans qu'existe l'action médiation sociale, et depuis, chaque année les médiateurs font le même constat : dès que les beaux jours reviennent, un nombre considérable d'enfants restent au niveau des différentes cours du quartier sans surveillance.
Le constat
Les résidents des bâtiments 38, 39 et 40 connaissent bien la problématique. A partir de chaque printemps, leur cour est prise d'assaut par des enfants qui sont pour la plupart âgés de moins de 13 ans. Cette présence controversée est constatée de 22h 30 à 1 heure du matin, voire 2 heures du matin selon certains résidents. Cette situation atteint son paroxysme quand elle est couplée à deux situations : les vacances scolaires et le ramadan qui sont les périodes durant lesquelles le nombre d'enfants recensé dans la seule cour des bâtiments 38-39-40 avoisine la centaine.Les conséquences sur les résidents et les risques sur les enfants
Le standard de la médiation sociale de nuit explose. En effet, chaque soir, une demi douzaine de résidents nous appelle excédée par le cri des enfants qui jouent au football et à beaucoup d'autres jeux très bruyants. La conséquence de leur comportement : des résidents qui doivent travailler tôt le matin sont dans l'incapacité de dormir. Au bout de quelques semaines, certains nous confient être au bord de la dépression.Les enfants, même s'ils constituent la source de nuisances, ne sont pas hors de danger. Il est arrivé que des locataires excédés par la situation et peu consciencieux leur jettent des bouteilles vides ou des pétards du haut de leur balcon. D'une situation ou l'enfant perturbe la tranquillité publique, on passe à une situation ou il se retrouve en danger.
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